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OXFAM GB |
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| CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ENQUETE : L’approvisionnement en eau potable des populations rurales est devenu une priorité politique pour les Etats du Sahel dans les années 70 et 80, suite une vague de sécheresse successive. Au Mali, le premier constat dégagé par le Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (CSCRP), est que le taux national d’accès à l’eau potable s’élève à 75.5% en 2010 contre 67,4% en 2006. Ainsi, l’objectif de 75% a pu être atteint en 2010. Cependant, ce taux est relativement plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural. Ce dernier enregistrait un rythme de réalisation d’infrastructures plus faible par rapport à la croissance de la population. Ainsi, grâce aux efforts des différents gouvernements, plusieurs communautés ont bénéficié d’infrastructures d’eau et d’assainissement. Cependant, le taux d’accès à l’assainissement reste toujours faible (il ne dépasse pas les 20%) et des difficultés ont été rencontrées pour assurer la gestion et le renouvellement des équipements au niveau local. Pour améliorer cette situation, une approche permettant une meilleure implication des acteurs a été adoptée. Il s’agit de faire participer les usagers au financement des infrastructures et impliquer d’avantage les opérateurs privés spécialisés ainsi que les collectivités territoriales Pour soutenir cette dynamique et appuyer l’Etat dans la mise en œuvre de la 3e phase du Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (CSCRP 2012-2017), l’Union Européenne (le cadre du fonds européen de développement : FED) en partenariat avec l’Etat appui les collectivités déconcentrées dans le cadre d’un programme dénommé PACTEA (Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales pour l’Eaux potables et l’Assainissement). Malgré les bons résultats obtenus par le PACTEA dans les régions de Koulikoro, Sikasso et Kayes, des besoins importants (en infrastructures d’eau et d’assainissement) n’ont pas été couvert par la première phase du programme. Cette seconde phase du PACTEA devra permettre d’améliorer un accès durable à l’eau potable et à l’assainissement de 450 000 habitants. En plus de l’amélioration des conditions de vie de ces populations, les services techniques déconcentrés de l’état, les collectivités et les associations d’usagers d’eau (qui seront créées dans ces régions) verront leur capacité renforcée. L’objectif général de ce programme est d’améliorer la santé des populations des centres ruraux et semi urbains dans 4 régions du Mali (Koulikoro, Sikasso, Ségou et Tombouctou) par un service public et communautaire de l’assainissement durable. Comme objectif spécifique, il vise la réalisation d’ouvrages d’assainissement et des actions de mobilisation sociale (sensibilisation, animation et éducation sanitaire) en vue d’améliorer la santé des populations des centres ruraux et semi urbains dans 4 régions du Mali (Koulikoro, Sikasso, Ségou et Tombouctou). La mise en œuvre des activités du programme sera assurée par OXFAM au niveau de la région de Sikasso. OBJECTIF DE L’ENQUETE : L’objectif général de cette enquête est de récolter des données permettant d’établir une situation de base dans les communes d’interventions du projet (en terme de Comportements, d’Attitudes et Pratiques sur le WASH) Pour atteindre cet objectif, l’étude devrait collecter et analyser des informations sur : les comportements, attitudes et pratiques d’hygiène et assainissement des communautés avant le démarrage des activités du projet. Cela facilitera le suivi des indicateurs du projet tout au long de la mise en œuvre ; le niveau d’utilisation des latrines familiales et communautaires ; les contraintes (approvisionnement en eau potable, disponibilité et utilisation des latrines, lavage des mains au savon, l’évacuation des déchets…) liées à la gestion de l’eau et de l’assainissement dans la zone ; la gouvernance communautaire : les organisations chargées du WASH dans la zone ainsi que leurs niveaux de fonctionnement. l’évaluation de la situation sanitaire qui prévaut éventuellement dans les zones d’intervention et la fréquence de certaines maladies hydrique comme la diarrhée, la bilharziose urinaire, le trachome, les vers intestinaux, etc. METHODOLOGIE : L’étude se déroulera en cinq (5) étapes principales : La réalisation d’une réunion préparatoire ; Echange de mise à niveau avec l’équipe de projet, Partage de documents disponibles pouvant être utiles à l’étude, Discussion sur l’échantillonnage. L’élaboration/validation des outils de collecte; Proposition/validation de méthodologie, Proposition/validation des outils de collecte. La collecte sur le terrain ; Identification de l’échantillon et de la typologie des cibles à enquêter, Pré-test des outils de collecte, Administration des questionnaires. L’élaboration de la base de données ; Proposition/validation de canevas, Saisie/analyse des informations collectées, Finalisation de la base de données. L’atelier de restitution : Elaboration et finalisation du rapport, Sessions de restitutions du rapport. NB : La démarche méthodologique proposée par le consultant pour la collecte des données sur le terrain sera finalisée de façon participative. ÉTAPES ET CALENDRIER :
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