CONTEXTE
Situé au cœur du Sahel et sans accès portuaire, le Mali compte parmi les pays les plus pauvres du continent. La population, estimée en 2013 à 16 872 000 habitants, passera à 20 913 000 habitants en 2020 (Projections démographiques du Mali du 1er juillet 2010 au 1er juillet 2035) avec 50% de ruraux. Ces derniers doivent améliorer leur performance en termes de productivité pour répondre aux besoins de consommation d’une population urbaine de plus en plus nombreuse. Le secteur agricole est dominé par l’agriculture de subsistance qui occupe environ 90% des terres cultivées. Ces exploitations se caractérisent par leur faible niveau de modernisation, la pratique de techniques de production extensives et peu liées aux marchés.
Malgré le fait que l’agriculture, l’élevage et la pêche soient les principales ressources de l’économie nationale et sources de revenus des populations (ces secteurs emploient 70% de la population active et représentent 45% du Produit Intérieur Brut), la pauvreté est d’abord rurale et féminine, touchant plus de la majorité de la population. Ce sont les agriculteurs qui sont les plus pauvres, avec un taux de pauvreté de 57% et près de 90% des pauvres vivent en milieu rural.
Bien que l’autoconsommation des récoltes soit à la base des sources de nourriture en milieu rural, les ménages pauvres elles doivent compter sur des achats alimentaires ou un paiement en nature en échange de leur travail. Ces ménages sont ainsi très vulnérables aux divers chocs (climat, santé, sécurité, prix) et disposent de peu de moyen de protection d’où l’importance des programmes de filets sociaux saisonniers dont plusieurs projet pilotes ont vu le jour depuis 2009.
C’est dans ce contexte que l’Etat s’est fragilisé suite à la crise alimentaire, politico-institutionnelle et sécuritaire qu’a connu le pays en 2012. Cette crise sociopolitique et sécuritaire a plongé le pays dans une crise économique et sociale très profonde. L’instabilité politique et l’occupation des régions du nord ont rapidement détérioré une situation sociale déjà fragile. Le Mali demeure parmi les pays à développement humain faible. Selon le PNUD en 2013, il se classait au 182e rang sur 187. En 2014, le Mali est classé 176e sur 187 pays. Si la pauvreté est passée de 60% à 51% entre 2001 et 2010, sur la même période, le nombre de malien pauvre s’est accru de +12%.
La crise a aggravé la situation d’insécurité alimentaire, avec des déplacements massifs de population dans le Nord, un arrêt du minimum de services sociaux de base qui y étaient fonctionnel mais aussi des programmes de développement qui connurent deux années de pause. Le Sud fut impacté par un encombrement des services publics, la surcharge des déplacées sur les communautés d’accueil, la réaffectation des dépenses publics vers la sécurité, la réduction et l’augmentation des coûts de transport. Le gouvernement et la communauté internationale ont combiné leurs efforts pour améliorer la situation humanitaire, mais n’ont pu empêcher la hausse du taux de pauvreté en 2012, qui a atteint 42.7 % contre 41.7 % en 2011.
Il faut noter qu’un potentiel impact de la crise Ebola de 2014 sur l’Agriculture et le Développement rural ne s’est pas fait sentir.
Contexte d’Oxfam dans la région et pays
Constat de crise alimentaire récurrente malgré un système de veille sur la sécurité alimentaire existant à l’échelle de la région
Financement des bailleurs Programme plus orienté vers l’urgence et très peu sur la résilience
Si résilience, capacités d’absorption et d’adaptation ciblée ; non capacités de transformation
Forte volonté d’Oxfam de lier humanitaire et développement long terme pour appuyer les populations pauvres de passer du » Vulnérable au Viable » -From Vulnerable to Viable » LLH (V2V)
Existence d’un Knowledge Hub résilience et d’un cluster sécurité alimentaire basé à Bamako. Existence d’une théorie de changement résilience Oxfam et de guide de programmation sur la résilience au Sahel.
Ambition de focaliser le travail d’Oxfam au Sahel sur la résilience et la protection sociale (flagship program). Spécifiquement l’ambition de faire du Mali un pays champion sur la résilience.
Forte expérience d’Oxfam Mali sur les programmes de filets sociaux, mais faible lien avec le long terme
Contraintes et potentialités liées aux moyens d’existence des populations
Contraintes
L’analyse du contexte dans le cadre stratégie Livelihood d’Oxfam Mali, a fait ressortir un certain nombre de contraintes liées aux moyens d’existence des populations. Il s’agit de :
La forte vulnérabilité par rapport aux aléas climatiques (sécheresses et inondations),à la fluctuation des prix et aux autres risques majeurs (sanitaires, déprédateurs, épizooties, feux de brousse) entraînant une instabilité des disponibilités alimentaires et des revenue agricoles et pastoraux.
La faible productivité et le faible niveau de connexion au marché par les Exploitations Agricoles Familiales: les systèmes de production sont peu intensifs (faible recours aux engrais et aux semences améliorées, faible niveau de mécanisation et de motorisation, etc.) et durables (baisse de la fertilité des terres, dégradation des pâturages, faible adoption de l’agroforesterie et des principes agro-écologiques ou biologiques bref, d’une agriculture de conservation); Par ailleurs, les produits de ces exploitations et des unités de transformation souvent artisanales de leurs organisations sont très peu compétitifs, aussi bien sur le marché domestique qu’à l’export. Ainsi, bien que variables suivant les périodes et les zones, et d’exploitation à exploitations, les revenus issus de la commercialisation sont insuffisants pour répondre aux besoins des paysans, couvrir les coûts d’exploitation à cause des ventes à perte, les empêchant d’investir dans la modernisation de leurs exploitations et dans l’augmentation de la productivité (le coût des intrants agricoles étant très élevés pour les petits producteurs). Cela diminue ainsi la capacité de résilience des petits producteurs pauvres et leurs entraîne dans des stratégies de survie négative (migration, décapitalisation).
Des politiques agricoles mal orientées et dont les impacts sont fortement amoindris par des mesures de consommation alimentaire qui favorisent les populations urbaines.
Un environnement politique et institutionnel inadapté aux besoins des petites exploitations agricoles familiales et qui est caractérisé par : la problématique de la gestion du foncier agricole et pastorale, la faible maîtrise de l’eau, le faible accès des producteurs au crédit, la faible capacité de gestion des organisations de producteurs, la faible valorisation des produits Agricoles, l’insuffisance de financement, l’insuffisance du système d’appui conseil, la faiblesse du système d’information et de statistiques Agricoles, mais aussi un faible niveau d’alphabétisation et de qualification de la main d’œuvre en milieu rural.
De ce fait, les agriculteurs familiaux restent pauvres, car le contexte régional/national ne leur offre pas/peu d’opportunité de développer professionnellement leurs activités et ils ont trop peu les capacités nécessaires pour les saisir. La valeur ajoutée (agriculture, élevage et pêche) est peu développée, en raison notamment : d’une part de capacités limitées de transformation et commercialisation des produits agricoles ; et d’autre part d’un faible accès des populations rurales vulnérables, en particulier les femmes, à des services financiers adaptés à leurs besoins Par ailleurs les programmes publics de subventions sont élaborés pour le systèmes à base de coton du Sud excluant de fait les producteurs des systèmes à base de céréales sèches, mais aussi les plus vulnérable au Sud qui ne cultivent pas du coton.
Ces diverses contraintes ont pour conséquences :
Des moyens d’existence incapables de faire face aux chocs et une sécurité alimentaire encore précaire : les crises alimentaires affectent de manière récurrente les populations maliennes et ont une influence négative sur le développement humain durable.
Une pauvreté persistante en milieu rural et des inégalités de genre encore élevés en défaveur des femmes et des jeunes se traduisant par une précarité des conditions de vie et l’aggravation de l’exode rural qui touche massivement les jeunes en empirant la problématique de la paupérisation des zones périurbaines. Les femmes et les jeunes restent les principales victimes du chômage. Cela se traduit par le fait que, chaque année, près 300.000 jeunes arrivent sur le marché de l’emploi dont un nombre important sans qualification, ni formation professionnelle, qui vont alimenter pour la plus part le secteur informel où évoluent déjà près de 80% de la population avec des revenus faibles.
Potentialités
Des régions bien arrosées
La disponibilité de l’eau autour du fleuve qui traverse plusieurs régions
Une main d’œuvre abondante
Des produits de la recherche de haute valeur jusqu’ici faiblement exploités
Une volonté politique et des investissements à mieux structurer et coordonner
Un dispositif fonctionnel et une forte expérience sur la gestion de crise alimentaire
Une possible reconversion de l’agriculture dominée actuellement par le coton qui absorbe plus de la moitié des subventions agricoles qui financent les consommateurs étrangers.
LES INTERVENTIONS D’OXFAM DANS LE DOMAINE DES MOYENS D’EXISTENCE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE AU SUD DU MALI
Les principales réalisations d’Oxfam, en collaboration avec les autres partenaires ont apporté un changement positif par rapport à la sécurité alimentaire.
Le Projet » Food Facility « , qui était une initiative expérimentale réalisée par Oxfam en partenariat avec Save the Children, l’Institut d’Économie Rurale (IER) et le Mouvement Biologique Malien (MoBioM). Les objectifs du projet étaient d’accroître le pouvoir d’achat des ménages les plus vulnérables, d’augmenter la productivité agricole des petits producteurs, et de tirer les enseignements de ces interventions, afin d’influencer les politiques et les pratiques en matière de protection sociale.
À cette fin, 600 ménages parmi les plus vulnérables dans la commune de Fakola (Cercle de Kolondieba) ont reçu des transferts monétaires sur trois ans. Les femmes ont été choisies comme récipiendaires de ces transferts au nom des ménages ciblés.
La majorité des bénéficiaires ont également suivi des formations sur la santé et la nutrition, l’épargne Investissement la gestion du budget familial et la gestion des risques, ainsi que sur les saisons de marché.
Dans les mêmes communautés que ayant bénéficié des transferts monétaires, 550 ménages pauvres ont reçu des intrants.
Le projet PASA 5 a capitalisé sur l’expérience du projet Food Facility pour fournir une aide aux ménages vulnérables dans une zone beaucoup plus large du cercle de Kolondiéba. Le consortium de partenaires pour ce projet était composé de : MoBioM, Welthungerhilfe, le Groupe Action pour l’Enfance au Sahel (GAE-Sahel) et Jiekataanie. La conception de deux des composantes du projet PASA 5 est similaire à celle de Food Facility : 500 des ménages les plus vulnérables (désignés comme » très pauvres » dans les documents du projet) ont reçu des transferts monétaires sur une période de deux ans, et ont également suivi des formations en nutrition et en gestion financière, tandis que 1 000 autres ménages (appelés ménages » pauvres « ) ont reçu des intrants agricoles et une assistance technique.
Le projet PASA 5 est mis en œuvre dans 40 communautés de quatre communes de Kolondiéba, y compris la commune de Fakola, où a été mis en œuvre le projet Food Facility.
Le projet PASA 5 comportait quatre autres composantes, notamment :
– Aménagement et équipement de 9 périmètres maraîchers
– Mise en place 4 Unités de Transformation et de Conservation (UTC)
– Mise en place de 40 centres d’alphabétisation » Reflect »
– Message radio
La mise en œuvre du projet PASA 5 qui a débuté en 2012 s’est poursuivi jusqu’en début 2015. Les enseignements tirés de la mise en œuvre de ce projet, et du projet Food Facility, ont déjà été mis à profit pour préconiser une adoption plus généralisée des transferts monétaires comme mécanisme de protection sociale. En particulier, ces projets ont été jugés déterminants pour encourager la Banque mondiale à financer un système de transferts monétaires sur une plus large échelle.
Oxfam America met en œuvre un grand projet appelé Epargner pour le changement.
Lancé en 2005, Epargner Pour le Changement (EPC) est une initiative novatrice de méthodologie d’épargne, élaborée par Oxfam America pour accroitre la résilience et les revenues monétaires des femmes vivant en milieu rural EPC forme des groupes de femmes à épargner régulièrement et à faire des petits prêts de courte durée avec intérêt, sur la base de leur fonds propre. Ces activités sont menées pendant un Cycle, généralement un an, à la fin duquel chaque membre du groupe reçoit son épargne plus les intérêts générés par les prêts. Durant une année, les groups reçoivent des formations additionnelles notamment sur la santé.
En près de dix ans de mise en œuvre au Mali Sud le programme a pu atteindre plus de 400,000 Femmes membres de groupes EPC dont plus de 80% ont accès au prêt.
Des les études réalisées par des Université et bureau d’étude Américains confirment que le programme EPC touche effectivement les plus pauvres (82% des femmes membres des groupes EPC vivent sous le seuil de pauvreté d $1.25 par jour). Les mêmes recherches montrent que EPC augment l’épargne des membres de 39% et l’accès au prêt de 12%. Il constitue une plateforme solide pour la mise en œuvre de toutes sortes d’initiatives de développement. C’est dans ce cadre Oxfam mène actuellement à travers cette plateforme un projet de leadership et de business des femmes qui consiste à permettre une plus grande implication des femmes au processus de prise de décision, mais aussi de plaidoyer pour la prise en compte de leur droits, mais aussi à renforcer leur capacité de gestion de leur petite entreprise. . En marge de ce projet Oxfam a introduit sur la plateforme EPC des activités agroforestières et de pratiques innovant d’agriculture qui augmente la fertilité du sol et par ricochet le rendement des cultures des femmes.
De plus, Oxfam GB a initié une intervention en réponse aux crises alimentaires, nutritionnelles et pastorales dans les communes de Bangassi, Koussané (Cercle de Kayes), Krémis et de Kirané (Cercle de Yelimané) pour permettre aux ménages les plus vulnérables d’accéder à leurs besoins essentiels, de protéger leurs moyens d’existence et d’augmenter leur résilience face aux chocs futurs.
Les actions initiées et mises en œuvre en partenariat avec l’ONG Stop Sahel (ONG locale d’exécution sur le terrain) et les services techniques de l’Etat (Agriculture, Sante, Développement Social, Elevage et SAP) ont permis :
le transfert monétaire à 3637 ménages très pauvres de 37 villages et hameaux ;
l’octroi de fonds AGR a 600 femmes
l’insertion des ménages à travers 20 sites (de 10 ménages) dans le processus de production de la race caprine » Guera » ;
l’insertion des femmes à travers 20 sites de 60 ménages dans le processus de production de volaille de race améliorée coq améliorateur » Wassachiè » ;
la production dans 41 sites et redistribution de semences améliorées à 3707 bénéficiaires ;
la formation et l’accompagnement des systèmes de stockage communautaire en gestion et définition de stratégies d’achats et de vente, à travers 18 magasins de stockage ;
l’insertion des femmes à travers 70 sites maraichers de 4531 femmes, dans le programme de réalisation/ réhabilitation des périmètres maraichers, et de sensibilisation nutritionnelle ;
la mise en place d’un système d’information et de gestion des alertes (SAP) à travers 4 Comités Communaux de Sécurité Alimentaire et 8 Systèmes Communautaires d’Alerte Précoce et de Réponse aux Urgences.
Oxfam Belgique intervient également au niveau des régions de Kayes, Ségou et Sikasso, dans les domaines de la Sécurisation foncière (notamment pour les groupements de femmes) et l’Accès aux semences adaptées.
ACTIONS ENVIGASEES DANS LE CADRE D’UN PROGRAMME A PLUS GRAND IMPACT SUR LA RESILIENCE
Sur la base de l’analyse du contexte, tout en prenant en compte les nouveaux défis et les acquis des interventions en cours, Oxfam se propose de travailler sur les principaux axes suivants : (i) l’appui aux ménages vulnérables a protéger et renforcer leurs moyens d’existence ; (ii) le renforcement des compétences des ménages a prévenir et faire face aux chocs et aléas ; (iii) le renforcement des communautés a prévenir et lutter contre la malnutrition ; (iv) la capitalisation et le plaidoyer
Dans le domaine des moyens d’existence, les principales actions porteront sur :
Le renforcement des capacités des producteurs sur les techniques de production durable (agriculture de conservation, l’agroforesterie/RNA,
Le renforcement des capacités des producteurs sur les techniques améliorées de production agricole et animale
L’aménagement des périmètres maraichers et leurs équipements avec des systèmes d’arrosage dotés de technologies solaires
Appui aux petits producteurs en intrants agricoles
L’appui aux activités d’agro-business
La mise en place des groupes d’Epargne pour le changement
Au niveau du renforcement des capacités sur la prévention et la réponse aux chocs, les actions porteront sur :
La réalisation des infrastructures agro-pastorales a travers le Cash for Work
La réalisation des cash transfert inconditionnel aux ménages les plus vulnérables au sein des communautés bénéficiaires (filets sociaux)
La mise en place de comités d’alerte précoce au niveau communautaires
La mise en place ou le renforcement des systèmes de stockage communautaires (banques de céréales, magasins de céréales)
Dans le domaine de la prévention et la lutte contre la malnutrition, les principales actions envisagées sont:
La mise à l’échelle et le renforcement des Unités de transformation et de conservation des produits locaux ;
Le renforcement des capacités des relais villageois et des agents de services de sante sur la nutrition
Les actions d’IEC sur la nutrition (sensibilisation, démonstration culinaire, foyer de déviance positive, etc.)
L’établissement d’un système communautaire de dépistage et de référencement des enfants malnutris
Au niveau de la capitalisation et du plaidoyer, les actions envisagées sont :
La recherche sur la question de sécurité alimentaire et de résilience
Le plaidoyer pour un plus grand accès des couches vulnérables, notamment les femmes, au foncier
Le plaidoyer pour un changement des politiques et pratiques en matière d’agricultures et de sécurité alimentaire
Le renforcement de l’engagement citoyen des communautés à participer et influencer le processus budgétaire
L’appui au plaidoyer pour le droit a l’alimentation.
En termes d’alignement au cadre de la planification global d’Oxfam au Mali, le programme sera aligné à la stratégie Pays d’Oxfam au Mali, notamment, sur sa composante résilience.
NB : Ces axes sont mentionnés à titre indicatif, le consultant pourra proposer d’autres actions sur la base de l’analyse du contexte.
OBJECTIFS DE LA CONSULTANCE
La présente mission est commanditée pour bâtir un programme de référence sur la résilience dans le Sahel. Ainsi, la consultance a pour objectif général d’élaborer un document de programme résilience basé sur le contexte du Mali, les ambitions d’Oxfam dans le pays et dans la région.
De façon spécifique, il s’agit de :
– Explorer les documents méthodologiques, stratégiques et les productions capitalisées d’Oxfam : plan stratégique, guide de planification sur la résilience, théorie de changement résilience d’Oxfam, document de recherche V2V, rapport d’évaluation et documents de capitalisation des différents programmes mis en œuvre.
– Approfondir l’analyse de contexte avec une lecture résilience et genre : Analyser les vulnérabilités chroniques et cycliques et des risques liés à l’insécurité alimentaire et à ses conséquences, les options de réponse, le pouvoir des acteurs impliqués, les contraintes
– Valider les piliers du programme, bâtir une théorie de changement et une approche méthodologique sur la résilience avec une porte d’entrée protection sociale et prenant en considération le cadre institutionnel national.
– Elaborer le document de programme
METHODOLOGIE ET LIVRABLES
Le tableau suivant détaille la méthodologie et les livrables à titre indicatif.
Le tableau suivant détaille les livrables.
Activité
Livrable
Nombre de jours
Réunion d’orientation méthodologique avec le consultant.
Présentation projet V2V et théorie de changement de la résilience Oxfam
Présentation des programmes phares (passés et en cours)
Présentation des piliers retenus pour le programme à élaborer.
Pré identification des sources de données
Lot 1 Livrable
Méthodologie révisée et validée
Outils révisés et validés
Sommaire du rapport de l’étude validé
Calendrier de la mission validé
3 jours
Revue documentaire et entretien avec les différents acteurs : OP, bénéficiaires sur les sites, autorités territoriales, services techniques (protection sociale, agriculture, décentralisation, recherche, etc.).
élaboration d’une théorie de changement
Lot 2 Livrable
Synthèse des entretiens et leçons apprises.
Matrice de collaboration potentielle
Catalogue des produits de la recherche agricole
Enjeux nationaux, contraintes et potentialités
Modèle d’intervention
Théorie de changement du programme présentée (interne) et validée
20 jours ouvrables
Développement du document du programme
Lot 3 Livrable
Document de programme développé
8 jours
Atelier de partage du draft du document de programme : théorie de changement, cadre logique, approche et cadre de partenariat
Lot 4 Livrable
Rapport atelier de partage avec recommandations clés
3 jours
Finalisation du document de programme
Document de programme finalisé
2 jours