Présentation du projet à évaluer et de son contexte
Situation dans laquelle s’inscrit le projet – Contexte de l’intervention
Du fait d’une pluviométrie insuffisante et irrégulièrement répartie dans l’espace et dans le temps et d’autres facteurs aggravants (accès limité aux intrants, attaques d’oiseaux granivores ou de sautereaux etc.), la campagne agricole 2011‑2012 au Mali a connu un résultat déficitaire. Ainsi, selon les estimations du Ministère de l’Agriculture, la production céréalière a été de 5 286 351 tonnes (toutes céréales confondues) en 2011‑2012, contre environ 9 millions en 2010‑2011, soit une baisse d’environ 40%.
La région de Kayes est une région déficitaire en termes de production, ce qui s’ajoute aux prix élevés sur le marché, principal source d’approvisionnement des ménages pauvres et très pauvres ciblés (la production agricole parvient à couvrir les besoins alimentaires des ménages très pauvres et pauvres seulement 4 et 5 mois respectivement).
En avril 2012, la situation de la sécurité alimentaire a été réévaluée par le SAP, indiquant que les communes du Nord du cercle de Kayes et toutes les communes du cercle de Yelimane sont en difficulté alimentaire.
Dès octobre 2012, le SAP indiquait que Kayes est une des régions les plus affectées par la crise alimentaire du fait d’une mauvaise pluviométrie ayant causé à la fois une production agricole déficitaire et un déficit fourrager.
Dans le même temps, le marché régional a connu des pressions supplémentaires inhabituelles. Cette tendance d’augmentation des prix, notamment pour les céréales est pluri- annuelle, comme le montre l’analyse de la Cellule Régionale du Cadre Harmonisé qui conclut que les prix du mil au Sud du Mali ont augmenté de plus de 45% dans les 5 dernières années.
Parties prenantes
L’ONG Stop Sahel est le partenaire sur le terrain. En plus, des partenariats sont établis avec les structures techniques de l’Etat (Centre Régional de Recherche Agronomique, Direction Régionale de l’Agriculture, Direction Régionale de la Santé, Direction Régionale du Développement Social et de l’Economie Solidaire et la Plateforme des Organisations Paysannes de Kayes).
Descriptif du projet
Historique du projet
Sur la base de l’analyse des besoins, Oxfam a décidé une intervention humanitaire en réponse aux différentes phases de la crise alimentaire, nutritionnelle et pastorale depuis 2012 dans les cercles de Kayes et de Yélimané, pour permettre aux ménages les plus vulnérables d’accéder à leurs besoins essentiels, de protéger leurs moyens d’existence et d’augmenter leur résilience face aux chocs futurs.
Les interventions se sont déroulées selon les phases suivantes :
Phase I : Protection des moyens d’existence avant le pic de la crise (février à mai 2012)
L’objectif de cette première phase de la stratégie a été de renforcer les mécanismes de résilience des ménages les plus vulnérables (notamment des ménages pauvres et très pauvres selon la terminologie de la HEA) afin de limiter l’érosion de leurs moyens de production. Des transferts monétaires ont été mis en œuvre sur un financement DFID à partir d’avril 2012 pour 1.400 ménages du cercle de Kayes.
Phase II : Augmentation de l’accès à la nourriture pendant le pic de la période de soudure de juin à septembre (Calendrier agricole- Rapport HEA) et continuité de l’action vers la stabilisation des moyens d’existence avant la période de soudure 2013 (mai 2012 à mars 2013)
Cette deuxième phase de la stratégie qui correspond dans un premier moment au pic de la période de soudure, eu pour objectif d’améliorer l’accès à l’eau et à la nourriture pour les ménages pauvres et très pauvres, et ainsi réduire les risques de malnutrition. En plus, les actions réalisées après la période de soudure ont consolidé dans une première étape, les moyens d’existence pour préparer la phase de reconstitution et de résilience.
Phase III : Accompagner la reconstitution des moyens d’existence, et augmenter la résilience durant la phase de réhabilitation (avril 2013 à septembre 2013)
L’objectif de cette troisième phase est d’améliorer l’accès des ménages très pauvres aux besoins de base pendant la période de soudure 2013 pour sécuriser l’accès aux besoins essentiels et protéger les moyens d’existence ainsi que d’accompagner la réhabilitation des ménages affectés par la crise alimentaire, par la reconstitution de leur capital productif et ainsi contribuer à améliorer la résilience face aux chocs futurs. Le lien des interventions humanitaires en réponse à la crise 2012 avec les stratégies de long terme d’Oxfam est essentiel pour permettre de répondre à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle chronique affectant la zone d’intervention.
Phase IV : Assurer la continuité avec des interventions de long terme en sécurité alimentaire et nutrition (depuis avril 2014)
L’analyse des besoins montre la nécessité d’appuyer la production agricole et l’élevage, pour permettre une diversification et une augmentation de la production à long terme. Pour lutter contre la malnutrition, il est nécessaire de contribuer à l’amélioration des connaissances et pratiques des femmes dans les domaines de l’hygiène et de la nutrition, en passant par un renforcement du système sanitaire pour permettre des diagnostics précoces et des mesures palliatives, ainsi qu’un meilleur accès aux traitements. Par ailleurs, les capacités des acteurs locaux de la société civile au niveau des Communes ont été renforcées pour permettre de prévenir et répondre aux risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Dans la mise en œuvre de cette intervention, les liens avec le marché, le secteur privé et le cadre institutionnel et les stratégies gouvernementales ont fait l’objet d’une attention particulière.
Objectifs du projet
Objectif général : Contribuer à l’amélioration durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages pauvres et très pauvres affectés par la crise alimentaire 2012 dans les cercles de Kayes et de Yélimané.
Objectif spécifique : Renforcer l’accès des ménages agropasteurs pauvres et très pauvres aux biens et services essentiels aux moyens d’existence et à la prévention des risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Public cible
1.275 ménages bénéficiaires directs de cash avec des femmes comme récipiendaires
40 groupements de femmes appuyés en maraichage (au moins 800 femmes), 40 systèmes de stockage communautaires renforcés, 400 ménages appuyés en petit élevage
2000 femmes en âge de procréer, 40 relais communautaires, 40 ASACO, 20 structures sanitaires
les services techniques étatiques des Cercles de Kayes et Yelimané (Agriculture, Elevage et Santé animale, Environnement), les comites sécurité alimentaire de 4 commune, les leaders communautaires et organisations de la société civile de 4 communes
Activités et principaux résultats attendus
Résultats attendus :
Résultat 1 : 1.275 ménages très pauvres bénéficient d’appuis financiers pour la réhabilitation de leurs moyens d’existence
Résultat 2 : Le système de production agricole et animale est intensifié et diversifié par l’introduction et l’adoption de variétés de semences améliorées, de races améliorées de caprins et de volailles, appuyé par une meilleure gestion des stocks alimentaires
Résultat 3 : Les femmes en âge de procréer ont amélioré leurs connaissances nutritionnelles et d’hygiène et les appliquent lors des préparations des repas et dans les soins accordés aux enfants.
Résultat 4 : Les capacités des acteurs locaux et des communautés de prévenir et répondre aux risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle sont renforcées
Principales activités prévues :
Activités liées au résultat 1:
Réalisation d’un transfert monétaire inconditionnel à 1.275 ménages très pauvres pour sécuriser l’accès aux besoins essentiels et protéger les moyens d’existence
Activités liées au résultat 2:
Réaliser et publier un diagnostic de base sur les systèmes de production agropastoraux et pastoraux, les moyens d’existence et une enquête de vulnérabilité (incluant le score de consommation alimentaire)
Mettre à disposition des paysans dans 20 sites des semences adaptées et d’autres intrants :
Formation des paysans dans 20 sites multiplicateurs de semences
Appuyer des groupements des femmes dans la production maraîchère et d’autres cultures (arbre fruitier, etc) :
Appuyer la production laitière et de viande des ménages pour l’introduction de races améliorées de caprin et de volaille.
Activités liées au résultat 3:
Renforcer les capacités des ASACO pour la mobilisation des relais communautaires (identification, formation, équipement et suivi);
Réaliser les activités IEC/CCC pour la promotion des bonnes pratiques de soins, d’hygiène et nutrition à travers des messages radios, théâtre, causerie etc.
Appuyer les séances de démonstration culinaires basées sur la production locale (équipement petit matériel de cuisine) ;
Activités liées au résultat 4:
Concevoir un système durable de gestion de l’information sur la gestion et la prévention des risques agricoles et pastoraux au niveau local.
Accompagner les acteurs du système de gestion de l’information pour la collecte des données, leur analyse et leur diffusion.
Formation et accompagnement des systèmes de stockage communautaire en gestion et définition de stratégies d’achats et vente
Objectifs et méthodologie de l’évaluation
Objectif global
Evaluer de manière fiable et représentative le degré d’atteinte des résultats finaux et proposer des recommandations qui permettront d’améliorer la mise en œuvre des projets futurs.
Objectifs spécifiques de l’évaluation
Evaluer / mesurer la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact, la viabilité des activités réalisées par le projet
Analyser et évaluer les conditions de la pérennisation de l’appui initié dans le cadre du projet
Formuler des recommandations concrètes et argumentées pour les prochaines étapes
Questions à traiter par les évaluateurs et résultats attendus
L’évaluation s’appuie sur les critères adoptés par le CAD pour l’évaluation du projet : pertinence, efficience, efficacité, impact et viabilité (voir : https://www.oecd.org/fr/cad/evaluation/49898837.pdf).
Pertinence :
L’évaluation de la pertinence d’un programme ou d’un projet doit prendre en compte les points suivants:
Dans quelle mesure les objectifs du programme sont-ils toujours valides ?
Les activités menées dans le cadre du programme et les résultats observés sont-ils compatibles avec la finalité globale et la concrétisation des objectifs fixés ?
Les activités menées dans le cadre du programme et les résultats observés sont-ils compatibles avec l’impact et les effets escomptés ?
Efficience :
L’efficience mesurera les résultats – qualitatifs ou quantitatifs – obtenus par rapport aux moyens mis en œuvre. Cela implique de comparer les différentes approches utilisées pour atteindre les mêmes résultats, de façon à déterminer si le processus le plus efficient a été retenu. L’évaluation de la pertinence doit prendre en compte les points suivants:
Les activités étaient-elles efficientes par rapport à leur coût ?
Les objectifs ont-ils été atteints dans les délais prévus ?
Le programme/projet a-t-il été mis en œuvre dans les meilleures conditions d’efficience au vu des autres possibilités existantes ?
Efficacité :
Les activités réalisées ont-elles permis d’augmenter l’accès des groupes cibles aux biens et services essentiels aux moyens d’existence et leurs connaissances et aptitude à la prévention des risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle ?
Evaluer le degré d’atteinte des résultats, en termes d’augmentation de la production d’une part, de contribution à l’autosuffisance alimentaire des ménages d’autre part, sur un plan global et en fonction du type de bénéficiaire.
Dans quelle mesure le projet a permis une amélioration des pratiques agricoles ?
Dans quelle mesure le projet a permis une amélioration des pratiques sur la prévention des chocs et la réponse aux urgences ?
Impact / effets:
Analyser les effets du projet sur les communautés bénéficiaires, y compris sur la place et le rôle de la femme.
Quels sont les effets positifs/négatifs des transferts monétaires sur les ménages bénéficiaires (personnes handicapes, âgés, veuves, etc.)?
Quels sont les effets positifs/négatifs des activités agropastorales (production de maraichage, production de semences et élevage caprin et volaille) sur les pratiques agricoles et d’élevage des bénéficiaires? ;
Quels sont les effets positifs/négatifs des dépistages de masse, des séances de sensibilisations nutritionnelles et de démonstrations culinaires sur les bénéficiaires (femmes enceintes et allaitantes, enfants de -5ans, populations, etc.)?
Viabilité / pérennité :
Dans quelle mesure les activités initiées dans le cadre du projet, présentent un caractère pérenne ?
Degré d’autonomie et dynamisme des structures appuyées par le projet ;
Capacité de ces structures à gérer les infrastructures réalisées et les organes mis en place par le projet ;
Pérennité et diffusion de la mise en œuvre des nouvelles techniques de production
Degré d’autonomie financière des bénéficiaires dans l’approvisionnement en intrants et le financement des campagnes agricoles
Recommandation pour la mise en place d’un/de système/s de financement pérenne/s garantissant aux producteurs l’accès dans la durée aux intrants, au conseil agricole et vétérinaire
Recommandation pour la consolidation des groupements et pour la mise en place de structures de gestion pérennes des équipements financés par le projet
Recommandation sur le dispositif de formation aux techniques agricoles à mettre en place pour une diffusion des nouvelles techniques
Méthodologie
Revue documentaire:
Prise de connaissance des principaux documents existants sur ce projet : rapports narratifs périodique, rapport intermédiaire, rapports d’études/enquêtes, document de projet, etc.
Discussions, échanges avec les responsables du projet et les partenaires
Préparation d’une note de démarrage
Travail de terrain :
Discussions avec les élus des communes d’intervention ;
Entretien avec les équipes techniques sur le terrain (agents terrain Oxfam et Stop Sahel) ;
Entretien avec les services techniques de l’Etat, partenaire du Projet (Sante, Agriculture, Développement Social, CCRA, SAP);
Discussions avec les relais communautaires, les femmes membres des groupements maraichers, les membres des Système Communautaire d’Alerte précoce et des commissions communales SAP, les membres des magasins de stockage.
Enquêtes ciblées auprès : des paysans producteurs de semences, des femmes ayant bénéficié des activités IEC et de démonstration culinaire en nutrition, des bénéficiaires du Cash transfert
Restitutionauprès de l’équipe à l’issue de la mission terrain.
Analyse des données et rédaction du rapport :
Analyse des données / rédaction du rapport provisoire ;
Rédaction du rapport final après intégration de commentaires des différentes parties.
Modalités de l’évaluation
Calendrier de l’évaluation
La mission d’évaluation se déroulera idéalement au mois d’Octobre 2014.
Une restitution après l’envoi du rapport provisoire (présentation du rapport provisoire) est à prévoir dans les locaux d’OXFAM à Bamako au plus tard, le 21 octobre.
Le rapport final de l’évaluation devra être remis au plus tard le 31 octobre 2014.
Produits attendus
Il sera demandé à l’équipe d’évaluation de fournir les documents suivants:
Une note de démarrage – (en version électronique sous format Word), en français, présentée avant le départ sur le terrain, fera le point des premières investigations sur la base des lectures documentaires et des premières discussions et échanges. Elle présentera les questions et hypothèses que les évaluateurs traiteront sur le terrain. Elle présentera également le planning prévisionnel des visites et entretiens prévus lors de la mission terrain ainsi que la méthodologie employée.
Un rapport provisoire (Draft) en français, concluant l’évaluation, sera remis avant la restitution (en version électronique sous format Word) dans un délai raisonnable permettant la prise de connaissance de l’ensemble des documents par les intéressés.
Un rapport définitif intégrant les remarques émises lors de la réunion de restitution sera produit en 3 exemplaires papiers et envoyé en version électronique.
Ce rapport final devra avoir au maximum 30 pages (plus les annexes) et comprendra :
La couverture (1 page)
Une liste des acronymes (1 page)
Une table des matières (1 page) ;
une synthèse – résumé exécutif (3 pages maximum) reprenant, après une présentation générale rapide, les principales conclusions et recommandations ;
Le contexte du sujet (1 page)
un rappel rapide du but et des objectifs de l’évaluation (1 page);
La méthodologie de l’évaluation (1 pages maximum);
Les observations et résultats de l’évaluation (10 pages maximum);
L’analyse de l’impact et de la perception par les bénéficiaires, par les institutions et autres acteurs impliqués dans le projet (5 pages maximum) ;
Des perspectives et conditions de pérennisation du projet (2 pages maximum);
Les conclusions de l’évaluation (1 page)
Des recommandations concrètes (liées aux observations et résultats de l’évaluation) et constructives à adresser à une ou plusieurs parties prenantes (2 pages maximum) ;
Les enseignements tires (sur la base d’une analyse SWOT)
Les Annexes :
Termes de référence ;
Calendrier de travail ;
Toute information utile pouvant aider la compréhension de l’évaluation.
Utilisation des résultats de l’évaluation
Les résultats de l’évaluation seront utilisés :
Pour évaluer le projet actuel et définir les besoins futurs ;
Pour informer et influencer le plaidoyer et les processus politiques et décisionnaires en matière de nutrition et de sécurité alimentaire au niveau national
Pour aider à comprendre les changements dans l’insécurité alimentaire et la nutrition dans le contexte d’intervention du projet.
Les résultats et les recommandations de l’évaluation seront rendus publics et seront notamment transmis à la Délégation Générale au Développement de la Coopération Belge, bailleur de fonds de ce projet.
Qualification du consultant
Cette évaluation sera conduite par un consultant ou une équipe de consultants qui devra combiner les connaissances et caractéristiques suivantes :
Diplôme supérieur en génie rural, en socio-économie, en agronomie, en agro- économie ou toute autre discipline pertinente ;
Expérience signifiante dans le domaine de l’évaluation de projets humanitaires/développement ;
Capacité à écrire des rapports clairs et utiles (il peut être demandé de fournir des exemples de travaux précédents) ;
Connaissances en surveillance et mécanisme d’alerte précoce ;
Parlant couramment le français
Capacité à gérer le temps et les ressources imparties et à travailler dans des délais courts
Critères de sélection de l’équipe d’évaluation :
Les consultants/évaluateurs ou équipes de consultants/évaluateurs, en prenant connaissance des présents termes de référence, sont invités à faire des propositions techniques et financières pour la réalisation de l’évaluation. Ces propositions devront contenir :
Un CV du ou des consultants/évaluateurs ;
Les références pertinentes ;
Un rapport d’une évaluation réalisée précédemment ;
La méthodologie de travail ;
Un calendrier pour la préparation préalable, le travail terrain et la présentation du rapport ;
Un budget détaillé.
Les dossiers devront être déposés a Oxfam au plus tard le 19 Septembre 2014, en copie dure au bureau d’Oxfam à l’adresse suivante : Bamako, Hamdallaye ACI 2000, derrière la Bibliothèque Nationale, Tel/Fax: (223) 20 21 08 05/44 90 0133/34.
Site Web: www.oxfam.org.uk
Modalités contractuelles
Un seul et unique contrat (en Français) sera signé avec le responsable de l’équipe d’évaluateurs (et non un contrat par évaluateur). OXFAM ne sera pas responsable de la répartition financière entre les évaluateurs et ne pourra être impliquée dans les négociations entre les évaluateurs concernant la répartition financière. Elle ne traitera qu’avec une et une seule entité, l’équipe d’évaluation, via le leader de l’équipe