Termes de référence – Recrutement d’un Bureau d’étude/un Cabinet de consultation ou un (e)s Consult(e)s ou un groupe de Consult(e)s pour la réalisation de la capitalisation des interventions clés d’IntraHealth International sur le projet USAID/GLEE
I. Introduction
Le projet de leadership et d’autonomisation des filles à travers l’éducation (GLEE) de l’USAID est un contrat attribué à Winrock International et ses partenaires depuis avril 2018. Le projet GLEE se focalise sur trois objectifs :
Objectif 1 : Réduire les principaux obstacles auxquels les adolescentes font face pour accéder à une éducation de qualité.
Objectif 2 : Améliorer la sécurité des adolescentes dans les écoles et les communautés.
Objectif 3 : Améliorer la connaissance et l’adoption de comportements positifs en matière de santé chez les adolescentes.
Le projet GLEE est mis en œuvre en consortium un consortium par :
Winrock International : Le contractant principal qui coordonne la mise en œuvre globale et est responsable des objectifs 1 et 2, relatifs au soutien aux filles afin qu’elles puissent accéder à une éducation de qualité, pertinente et dans un environnement sécurisé. Winrock International, en tant que contractant principal, a la responsabilité de concevoir, mettre en œuvre et superviser le système de Suivi/Evaluation pour USAID GLEE.
IntraHealth International est responsable de la mise en œuvre de l’objectif 3, qui est d’améliorer les connaissances et l’adoption de comportements positifs en matière de santé chez les jeunes et les adolescentes.
Le Groupe d’Animation Action au Sahel-Mali (GAAS) est le partenaire responsable de l’engagement communautaire et le soutien aux écoles à Mopti.
L’Œuvre Malienne d’Aide à l’Enfance du Sahel (OMAES), est le partenaire en charge du développement professionnel des enseignants, ce qui inclut l’animation centres de scolarisation accélérée (CSA).
Titre du projet | Projet de Leadership et d’autonomisation des filles à travers l’éducation- USAID Girls Leadership and Empowerment through Education (GLEE) |
Bailleur | USAID/Mali |
Date de démarrage et de fin de projet | 11 avril 2018 – 30 septembre 2021 (Période de Base) 1 octobre 2021 – 30 septembre 2023 (Années Optionnelles) |
Objectif de haut niveau du projet | But : Les adolescentes maliennes sont responsabilisées pour atteindre un haut niveau d’éducation. Objectif : Accroître l’accès à l’éducation et le maintien des adolescentes de 10 à 18 ans dans les zones ciblées. |
Le mécanisme contractuel du projet comprend une période de base de 3 ans, suivie de l’option d’exercer une période supplémentaire de 2 ans. Pendant la période de base, le projet a été mis en œuvre dans les régions de Kayes et de Mopti. A la fin de la période de base, les activités de GLEE ont pris fin dans la région de Kayes. Au cours des années optionnelles 1-2, les activités de GLEE se sont étendues dans la région de Bandiagara et Douentza. L’année optionnelle 2 démarrera dans les régions de Bandiagara et Douentza à compter de l’année octobre 2022.
Les composantes du projet | Lieu intervention | |
Région | Nombre d’école | |
Période Base, 3.5 ans Année Fiscale (AF) 2018 (6 mois) – AF 2021 |
Région de Kayes Région de Bandiagara et Mopti |
148 écoles partenaires 134 écoles partenaires |
Période optionnelle, 2 ans AF2022 – AF2023 |
Région de Bandiagara et Douentza | 272 écoles partenaires (dont 124 nouvelles) |
II. Contexte de mise en œuvre
Ce projet est mis en œuvre au Mali, dont la population est essentiellement jeune. On estime qu’environ 32% de la population totale a entre de 10 à 24 ans (source DNP 2016 avec taux d’accroissement). Les adolescents et les jeunes effectuent des transformations physiques, mentales et sexuelles. Or, ils évoluent dans un environnement qui n’est pas toujours prêt à comprendre et accepter ces changements. Ils vivent dans un contexte dominé par la pauvreté, le chômage, les tabous et la faible communication parent-enfant en matière de sexualité. Ils évoluent dans un climat d’instabilité, de manque de sécurité et de violences basées sur le genre.
Certains indicateurs de santé des adolescents et des jeunes demeurent peu satisfaisants. On note en particulier un taux de prévalence de 0.8% chez les filles contre 0,3% chez les jeunes garçons pour le VIH, dans la tranche d’âge 15 à 19 ans. Les adolescents et les jeunes sont, pour le moment, insuffisamment pris en charge par le système de santé.
Les niveaux de fréquentation des centres de santé et de planning familial sont faibles par rapport aux besoins. Seulement 8% des femmes utilisent un moyen de contraception. Le taux d’utilisation de préservatifs chez les jeunes de 15-24 ans est seulement de 30% pour les garçons. La maternité précoce, les grossesses non désirées, les avortements à risque restent un problème de santé publique. Des dangers supplémentaires existent, notamment liés aux nouveaux modes de vie (la consommation de stupéfiants et la prolifération des mobylettes sans permis de conduire occasionnant l’insécurité routière).
Selon les données du MICS 2015 (Multiple Indicator Cluster Survey), le taux d’alphabétisation des filles au Mali est très faible. Seulement 34,9% des filles de 15-24 ans savent lire contre 48% des garçons. Selon cette même enquête, il existe une disparité entre les taux nets d’admission à l’école primaire entre fille et garçon (Garçon : 40% ; Fille 33%). Malgré le faible taux de scolarisation des filles, il a été constaté que beaucoup de filles abandonnent l’école une fois qu’elles ont commencé à avoir leurs menstrues, à cause du manque d’informations auprès des parents et ainées, l’inaccessibilité financière aux serviettes hygiéniques répondant aux normes de qualité, l’insuffisance voire l’absence d’un point d’eau et/ou de latrines modernes et séparées entre les filles et les garçons.
Pour comprendre le fardeau que la mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle (GHM) représente dans la vie d’une fille il faut retenir que la période menstruelle présente 2 730 jours dans la vie d’une femme, soit 9% de sa vie et 68 250 ml de sang perdus soit quasiment son poids. Ors au Mali l’état des lieux du WASH de l’hygiène et de l’assainissement dans les écoles réalisées par la Cellule de Planification et de Statistique (CPS) Education a révélé que seulement 2.13 % des écoles offrent une option pour assurer l’intimité des filles dans les toilettes, moins de 0.71 % des écoles disposent d’options pour l’élimination des matériels utilisés pour la gestion des menstruations et 2.13 % des écoles observent une augmentation des jours d’absence pour les filles. Il est clair pour tous, qu’une bonne hygiène menstruelle est fondamentale pour la santé, l’hygiène, l’éducation, le travail et le bien-être des femmes et des filles.
Il est essentiel de promouvoir des comportements sains pendant l’adolescence et de prendre des mesures pour mieux protéger les jeunes contre les risques de santé afin d’assurer leur avenir.
Pour répondre à ces problèmes de santé publiques dans les écoles d’intervention, le projet GLEE a développé et mis en œuvre plusieurs stratégies et approches parmi lesquelles ces deux interventions phares :
L’amélioration des connaissances des jeunes et adolescentes sur la santé de la reproduction/planning familial (SR/PF) et le renforcement des centres de santé communautaires pour la prise en charge des besoins spécifiques.
Cette approche est l’intégration de deux stratégies combinent plusieurs modèles de changement de comportement :
Une stratégie de création de la demande en matière de SR/PF au niveau des écoles. Elle est basée sur l’implication d’un paquetage d’acteurs communautaires ; les grand-mères, les Pairs éducateurs (PE) et Jeunes Ambassadeurs (YA), les enseignants et les agents de santé qui mènent des activités de communication auprès des élèves sur des thématiques de santé de la reproduction et de PF. De plus ils réfèrent les adolescentes au centre de santé.
Pour la Création de la demande au niveau des 272 écoles d’intervention, au niveau de chaque école des PE/JA, des grands-mères, des enseignants et des agents de santé ont été formés sur le SR/ PF et mènent des activités de sensibilisation auprès des élèves pour améliorer leurs connaissances et l’adoption de comportements positifs en matière de santé.
La deuxième stratégie est l’organisation et la mise en place de la réponse de la demande en SR/PF par les centres de santé. Cela est basé sur le renforcement des capacités de tous les personnels des centres de santé y compris les présidents des ASACO sur les services de santé adaptés aux jeunes et adolescentes et aussi par la supervision à l’aide d’une check-list pour rendre les centres de santé sensibles au Genre et conviviaux pour les adolescentes.
Amélioration de l’environnement institutionnel et politique avec la création d’un cadre de référence entre l’école et le centre de santé
Il faut préciser que ces deux premières stratégies ont été mises en œuvre dans un environnement institutionnel renforcé par la création d’un cadre de référence entre les écoles et les centres de santé. Ce cadre est formalisé par la signature d’un Mémorandum d’Entente (MOU) entre les écoles et les centres de santé.
Les 272 CGS et 37 ASACO ont été orientés sur la problématique de la SRAJ. Toutes les CGS des écoles ont signé leurs MOU avec leurs ASACO.
La fabrication et la promotion et de l’utilisation des serviettes hygiéniques réutilisables par les adolescentes :
Le but de cette activité est d’intégrer dans les valeurs culturelles des adolescentes et jeunes filles, la production et l’utilisation des serviettes hygiéniques répondant aux normes de la gestion de l’hygiène menstruelle. Ainsi une fois que les compétences des filles sont renforcées sur la fabrication des serviettes hygiéniques, elles transfèreront ces compétences à leurs paires de génération en génération la culture s’installera.
Au cours de cette période (2022-2023) du projet cette activité sera mise en œuvre dans 124 écoles. Dans un premier temps le projet organisera la formation de 248 formatrices des adolescentes (grand mères et tantes, les mentors, enseignantes, agents de santé,) pour la fabrication des serviettes hygiéniques. Chaque équipe (grand mères et mentors) organisera dans son école la formation de 25 adolescentes, dans chacune des 124 écoles, sur la fabrication de leurs serviettes hygiéniques.
Il est prévu de former au total 3,100 adolescentes selon les prévisions. Ces activités de formation seront accompagnées des activités promotionnelles de la gestion de l’hygiène menstruelle. Le projet mettra à la disposition de chaque école le matériel nécessaire aux au cours des simulations pendant la formation et pour la réalisation des serviettes par toutes les adolescentes formées.
A la fin des sessions de formation, chaque adolescente aura la capacité de produire ses propres serviettes hygiéniques et partira avec sa première serviette localement produite. Ces formateurs des deux sexes mèneront également des activités de sensibilisation sur les différents thèmes de la gestion de l’hygiène menstruelle auprès des élèves. Les activités de promotion de la gestion de l’hygiène menstruelle permettront de briser les tabous et d’améliorer l’engagement des communautés autour de l’accès des filles aux services et biens liés à la gestion de l’hygiène menstruelle dans les communautés notamment à l’école.
III. But de l’étude
Il s’agit de produire deux documents de capitalisation consolidé des deux approches sur ces différentes expériences du projet pouvant être présentés aux ministères de la santé et celui de l’éducation pour intégration dans les politiques et stratégies de santé.
IV. Objectif de l’évaluation
Nous voulons évaluer les contributions des interventions clés du projet, notamment :
Production d’un document de capitalisation de l’expérience du projet sur l’approche « L’amélioration des connaissances des jeunes et adolescentes SR/PF et le renforcement des centres de santé communautaires pour la prise en charge des besoins spécifiques ». Cette capitalisation se fera à partir de l’expérience de mise en œuvre au cours du projet (documents , activités , données de routines , cas de succès etc..) soutenu par des données probantes issues des évaluations qui seront organisées par les consultants.
Dans le paquetage d’acteurs communautaires (PE, JA , Enseignants, grand-mère ), nous voulons savoir :
- Quel est l’apport de chaque acteur dans l’amélioration des connaissances des adolescentes et l’adoption de comportement positif ?
- Quel est l’apport dans la synergie d’action de ces différents acteurs dans l’amélioration des connaissances des adolescentes et l’adoption de comportement positif ?
- Quel est l’apport de chaque acteur dans la fréquentation des centres de santé et l’utilisation des services de santé de la reproduction et la planification familiale ?
- Quel est l’apport dans la synergie d’action de ces différents acteurs dans la fréquentation des centres de santé et l’utilisation des services de santé de la reproduction et la planification familiale ?
Dans le paquetage de convivialité des centres de santé :
- Quel est l’effet des différentes activités menées sur les centres de santé et les personnels de santé :
- Quelles sont les capacités du personnel de santé à fournir des services adaptés aux jeunes et aux adolescentes ?
- Quelle appréciation à donner par rapport la fréquentation des centres de santé par les jeunes et les adolescentes ? Sont-ils favorables à la fréquentation des Centres de santé ?
- L’utilisation des services de santé a t a elle un liée avec la fréquentation scolaire ?
Pour un environnement favorable :
- Quelle est la valeur ajoutée de la collaboration entre les CGS et les ASACO à travers la signature des MOUs dans le cadre de la création du cadre de références, sur l’accès des adolescentes aux services et soins de SR/PF)
- Quelle est la valeur ajoutée de la collaboration entre les CGS et les ASACO à travers la signature des MOUs pour la création du cadre de références, sur l’accès des adolescentes aux services et soins de SR/PF »
Production d’un document, de capitalisation de l’expérience du projet sur l’approche « La stratégie de la fabrication, de la promotion et de l’utilisation des serviettes hygiéniques par les adolescentes ». Cette capitalisation se fera à partir de l’expériences de mise en œuvre du projet (documents, activités, données de routines, cas de succès etc..) soutenu par des données probantes issues des collectes des données primaires qui seront organisées par le bureau d’étude et ou le/les consultants qui seront retenus pour l’étude.
Nous voulons évaluer les contributions des interventions clés du projet, notamment :
L’approche de mise en œuvre permet-elle le transfères des compétences et l’appropriation de la stratégie par les bénéficiaires.
- Quelle est la place des grand-mères et autres acteurs pour la pérennisation de la stratégie ?
- Cette stratégie permet-elle de répondre aux besoins des filles élèves en matière de serviettes hygiéniques. ?
- Les filles formées arrivent elles à fabriquer leurs propres serviettes hygiéniques ?
- Les filles qui ont fabriqué leurs serviettes, utilisent t’elles ces serviettes ?
- L’utilisation des serviettes a-t-elle eu liée a la fréquentation scolaire ?
V. Approche Méthodologique
La méthodologie à utiliser sera mixte mais essentiellement qualitative. Elle permettra non seulement de collecter des données secondaires quantitatives et qualitatives à travers la recherche/revue documentaire et des données primaires quantitatives et qualitatives qui seront collectées sur le terrain durant l’étude.
Cependant, le Bureau d’étude ou le(s) cabinet(s) ou les Consultant(e)s dans leurs offres techniques proposeront une méthodologie et des approches plus pertinentes conformément aux objectifs de la capitalisation ou au besoin améliorer celles proposées dans les TDRs.
Ainsi, de façon précise, la méthodologie proposée sera axée sur :
Les données primaires
- Les entretiens structure ou semi-structuré et la tenue des focus groupes avec les parties prenantes du projet (partenaires opérationnels, acteurs cibles, bénéficiaires) pour la collecte des données primaires ;
- La tenue des ateliers de partage d’expérience avec les parties prenantes et l’équipe d’implémentation du projet ;
- Le recueil des témoignages auprès des bénéficiaires du projet (recueil de bonnes pratiques) sur les succès et les points d’amélioration du projet. Il sera aussi souhaitable d’échanger avec un groupe témoin (groupe de personne n’ayant pas bénéficié des subventions) pour recueillir les avis objectifs durant l’intervention ;
- Les observations directes des réalisations sur le terrain.
Les données secondaires
Les revues documentaires (exploitation du document projet et différents rapports d’activités sur l’atteintes ou non des résultats).
L’approche de capitalisation ainsi souhaitée implique les parties prenants (équipe projet au niveau national, régional et local ainsi que les services déconcentrés (AE, CAP, CSCOM), les collectivités territoriales (mairies), les communautés (CGS, APE, AME). Par ailleurs, un plan de capitalisation détaillé et transversal doit être proposé par le cabinet de recherche/le/la consultant(e). Le cabinet/le/la consultant(e) doit proposer un mixage de techniques de capitalisation et les approches de collecte de données qualitatives et quantitatives pour comprendre les acquis du projet dans les communautés.
L’analyse sera articulée autour de :
- L’analyse des données qualitatives: basée sur l’analyse de contenu et les données qualitatives feront l’objet d’une analyse de contenu qui permettra de dégager les récurrences des discours. Le choix de cette méthode s’explique par la diversité de nos informations. Les données seront transcrites, traduites, vérifiées et validées avant leur traitement et leur analyse proprement dite.
- L’analyse de données quantitatives : Les données quantitatives seront analysées par le logiciel SPSS ou logiciels connexes adaptés pour comprendre les tendances générales et spécifiques aux catégories interrogées.
- Examen des documents/analyse des données secondaires. Le consultant utilisera les données des documents existants suivants pour son analyse secondaire :
- Listes des participants à la formation sur les serviettes hygiéniques menstruelles
- Les scores de la liste de contrôle de la convivialité des jeunes
- Données sur la fréquentation des centres de santé
- Données sur la fréquentation scolaire
- Donnée sur la fabrication des serviettes hygiénique
- Données sur la rénovation des latrines et la gestion de l’hygiène menstruel
VI. Livrables
- Livrable 1 : Fournir un document sommaire (10 pages) de capitalisation de l’approche « L’amélioration des connaissances des jeunes et adolescentes SR/PF et le renforcement des centres de santé communautaire pour la prise en charge des besoins spécifiques »
- Livrable 2 : Fournir un rapport, une base de données et une présentation Power Point des évaluations qualitatives et quantitatives de l’approche « L’amélioration des connaissances des jeunes et adolescentes SR/PF et le renforcement des centres de santé communautaires pour la prise en charges des besoins spécifiques »
- Livrable 3 : Fournir un document sommaire (10 pages) de capitalisation de l’approche « La stratégie de la fabrication, de la promotion et de l’utilisation des serviettes hygiéniques par les adolescentes »
- Livrable 4 : Fournir un rapport, une base de données des enquêtes et une présentation Power Point des évaluations qualitatives et quantitatives de l’approche « La stratégie de la fabrication, de la promotion et de l’utilisation des serviettes hygiéniques par les adolescentes »
- Livrables 5 : Des supports comme :
- Des Histoires à succès,
- Un Bulletins d’information sur le projet (Newsletter)
- Un Bulletin des Leçons apprises
- 1-2 Brèves (Briefs) sur le projet
- NB : Ces différents livrables seront soumis en version électronique et papier dur- en anglais
VII. Durée de la consultation :
Cette étude doit démarrer au plus tard en mi-janvier 2023 pour s’achever au plus tard le mi-mars 2023. L’intervention du Consultant ne doit pas dépasser 60 jours ouvrables.
VIII. Principales responsabilités, tâches à accomplir, et produits livrables :
Participer à une réunion de cadrage avec l’équipe du Projet GLEE pour préciser davantage les attentes du commanditaire, clarifier éventuellement des points des termes de référence, préciser la liste des documents à mettre à la disposition des consultants et discuter des modalités pratiques pour la réalisation de cette activité. Cette réunion pourra se faire au siège d’IntraHealth en respectant les mesures barrières liées à la COVID-19 ou à distance par visio-conférence, appels Skype, Zoom, etc.
Développer un/des protocole(s)
- Les consultants fourniront le protocole et les outils de collecte de données à GLEE pour observations et validation.
- Les consultants devront assurer que le processus de documentation respecte l’éthique et les normes de IntraHealth International ainsi que le respect des droits des personnes interviewées en leur garantissant la confidentialité et la sécurité.
- Prendre des notes détaillées ou des transcriptions de la collecte de données et les analyser.
- Les consultants fourniront à GLEE des mises à jour de la documentation toutes les semaines, au minimum, par courrier électronique.
- Elaborer un rapport préliminaire décrivant les méthodologies, les résultats et les recommandations dans les pays.
- Soumettre les rapports préliminaires à l’équipe du projet GLEE pour revue.
- Les Consultants prépareront une présentation PowerPoint en vue d’une restitution des résultats, conclusions et recommandations de la mission.
- Finaliser les rapports à la lumière des observations de l’équipe de GLEE.
- Il est à noter que les rapports seront rédigés en français (à défaut en anglais) qui sont les langues officielles de travail du Projet GLEE.
Équipe de rédaction et compétences requises :
Le consultant ou le bureau d’étude /cabinet d’étude/de recherche doit disposer d’une équipe de consultants pluridisciplinaire composé d’un :
- Le consultant principal ou le chef de mission du bureau d’études doit avoir un diplôme d’études supérieures dans un domaine jugé pertinent pour la mission (Développement international médecin de santé publique, développement communautaire, etc.). Avoir au moins un Master en Santé Publique avec un focus sur la gestion et les politiques de santé, l’économie de la santé, l’épidémiologie ou la biostatistique, serait un atout.
- Le consultant second doit avoir un diplôme d’études supérieures dans un domaine jugé pertinent pour la mission (au moins un Master en sociologie ou en science de l’éducation) la gestion et les politiques de santé, l’économie de la santé, l’épidémiologie ou la biostatistique, serait un atout. En outre, ils doivent faire preuve de :
- Une expérience confirmée dans la conduite des études et recherche à méthodes mixte ;
- Des expériences confirmées dans la conduite d’une étude similaire dans les régions de Kayes et Mopti est un plus ;
- Une expérience confirmée dans la capitalisation des expériences de mise en œuvre des projets ;
- Une connaissance approfondie des méthodes de recherche/évaluation qualitative et quantitative y compris la conduite des focus groups / des entretiens individuels approfondis et l’analyse des données qualitatives ;Au moins cinq (5) ans d’expérience dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes de santé publique, et / ou la conception et la conduite de projets de recherche en santé publique ;
- Une bonne connaissance des méthodes de collecte, d’analyse de données et de présentation de résultats ;
- Expérience utilise le logiciel SPSS ou autre logiciel statistiques (STATA, R, etc)
- Des bonnes capacités rédactionnelles et de synthèse ;
- Connaissances des éthiques de recherche et la gestion des risques avec les populations vulnérables et un certificat de formation sur l’éthique (au moins pour le chef investigateur) Expériences confirmées dans la conduite d’une étude visant les adolescentes
- Avoir des expériences confirmées de travail avec le ministère de la santé et celui de l’éducation
- Une connaissance des cultures et langues locales et du contexte social, économique et politique des pays d’Afrique de l’Ouest est un atout.
- Bonne maitrise du français, à l’écrit comme à l’oral. Bonne maitrise de l’anglais et les langues locales Dogon, Bambara, et Peul.
IX. Composition et dépôt du dossier de candidature
Les candidats (es) doivent soumettre à jobsmali@intrahealth.org leur offre technique contenant leur CV démontrant leurs qualifications et expériences en matière de recherches ; le Bureau d’étude ou le/les Consultant(e)s doivent soumettre deux (2) rapports de travaux similaires récents dont le Bureau ou le/les consultant(e)s est ou sont les ou l’auteur (principal(e) ou principaux) en version électronique, qui démontrent ses compétences en rédaction, conceptualisation et analyse des données et recherches méthodologiques ; à la proposition technique mentionnée ci-haut s’ajoutera ne proposition financière. Détaillée des différents coûts des activités de l’étude. En plus, il faut soumettre les contacts de 3 références.